Rites d’automne de Dan O’Brien
Rédigé le 2 avril 2012
L’histoire : Spécialiste des espèces en voie de disparition, Dan O’Brien a oeuvré à la réintroduction du faucon pèlerin dans les Rocheuses. Il fait un jour le pari fou de réapprendre la vie sauvage à Dolly, une femelle née en captivité. De la frontière canadienne au golfe du Mexique, leur voyage initiatique dessine une amitié hors du commun entre l’homme et l’animal.
Premier paragraphe : La migration des animaux sauvages me fascine depuis l’enfance. J’observais les chauves-souris plonger après les moustiques et tournoyer dans le halo des réverbères, et je me demandais où elles se réfugiaient lorsque l’hiver avait tué tous les insectes. Corneilles et oies surgissaient de nulle part et se rassemblaient au printemps et à l’automne, au bord de lac Erié où elles s’adressaient à moi aussi surement que les étoiles et le magnétisme de la planète s’adressaient à elles. Elles m’attiraient et je les admirais, sans jamais vraiment bien savoir ce que je regardais mais conscient que leur condition sauvage était un composant essentiel de notre existence.
Pourquoi ce livre ?
Parce que j’ai un très gros coup de coeur pour « Les bisons de Broken Heart » du même auteur et que je compte lire tous ses livres. Et parce que Keisha et Folfaerie m’ont redonné l’envie de me replonger dans des lectures de l’Ouest Américain.
Dan O’Brien est un amoureux des grands espaces, il aime sa terre du Dakota du Nord et les Black Hills. Dan sait parfaitement partager sa passion, ses livres sont de pur bouffés d’air pur, une immersion totale dans le Grand Ouest. A chaque fois que j’ouvre un livre de Dan O’Brien je ne peux m’empêcher d’aller faire une tour sur Google Earth pour voir l’endroit où je me trouve. Rites d’automne est non seulement un road-Trip qui a pour but de relâcher Dolly, son faucon pèlerin né en captivité, mais est aussi une leçon d’histoire amérindienne : on y croise Custer, Red Cloud, Stting Bull, Crazy Horse, et Turc cet indien qui paya de sa vie le fait de vouloir sauver les Terres des petits fermiers Pueblo.
J’y est appris aussi que le gouvernement de Llano Estacado offrait des subventions aux fermiers qui acceptaient de labourer leur terre, alors que ces dites terres une fois labourées, partent en poussière, et ou donc rien ne peut y pousser ! De la désertification subventionner quoi !
Je vous recommande donc très fortement ce Livre.
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Rites d’automne de Dan O’Brien est publié dans la catégorie Lectures d’Amérique du Nord avec le(s) Thème(s) : Les carnets de route de François Busnel, Nature Writing
Si les faucons t'intéressent, je te conseille En vol de Alan Tennant,ne me remercie pas, des idées comme ça, j'en ai à la pelle! ^_^
Ce commentaire a été supprimé par l’auteur.
Je prends note 🙂
Je ne sais pas si j'aimerai, mais je pense que cela doit être très beau. Hop, billet ajouté !