La mer des lumières de Kenneth White | Le mot et le reste
Rédigé le 25 mai 2016
Premières phrases du livre :
C’était une soirée chaude à la fin du mois d’août. Le Boeing 767 avait suivi une trajectoire qui passait par Rome, Athènes et Le Caire avant de survoler la mer Rouge, le Yémen, la Somalie, et de se diriger vers l’île de La Réunion.
Pourquoi ce livre :
J’ai découvert la plume de Kenneth White avec le sublimissime « Les cygnes sauvages » . Après cette lecture, je n’avais qu’une envie : continuer à découvrir les écrits de l’auteur. Ce n’est pas le choix qui manque au vu des nombreux ouvrages de celui-ci. J’entreprends donc aujourd’hui la lecture de son tout nouvel opus : La mer des Lumières édité chez Le Mot et Le Reste.
Avec « La mer des Lumières », Kenneth White nous propose un voyage dans les îles de l’océan Indien : La Réunion, l’île Maurice, et l’archipel des Seychelles. Un voyage sous le signe de l’improvisation.
Je suis une fille du froid, l’océan indien ne me fait pas particulièrement rêver mais un voyage en compagnie de Kenneth White ne pouvait être qu’appréciable.
Je tourne à l’instant la dernière page de mon livre et je soupire… Déambuler avec l’auteur dans les petites ruelles de ces îles paradisiaques fut un réel bonheur. Je sentais presque la chaleur des tropiques sur ma peau ( pourtant j’habite en Bretagne, c’est vous dire ! ).
Kenneth White a une plume incroyablement douce et poétique. Il a le pouvoir de rendre beau un simple regroupement de chien ( les chiens sont d’ailleurs assez présents dans le récit ).
P 19:
Au crépuscule, ils s’installent pour la nuit. Là encore, ils ont leurs quartiers privilégiés : dans un terrain vague, sur une section de trottoir tranquille – mais nombre d’entre eux se rassemblent dans le square Leconte de Lisle.
Le premier soir, aux alentours de onze heures, j’en ai vu une douzaine, au poil fauve, pelotonnés dans diverses positions, ou bien allongés la tête sur les pattes, tous endormis et respirant doucement. De la scène émanait une sorte de mélancolie, de contentement désespéré. Quelque chose que je ressens souvent moi-même.
D’île en île, Kenneth White nous initie à la culture locale, à la faune et à l’histoire du lieu. Au travers de ses vagabondages et de ses rencontres impromptues.
Il me semble l’avoir déjà dit dans un précédent billet mais j’aime les récits qui mêlent voyage et histoire. Là, on y découvre, entre autre, la colonisation de ces îles.
J’aime énormément – et c’est confirmé avec ce livre – l’écriture simple et joliment poétique de l’auteur.
Ce tout petit livre, j’aurais aimé qu’il dure plus longtemps, l’auteur nous laisse d’ailleurs sacrément en plan à la fin ! Ayant une version numérique, j’ai cru un moment que mon fichier était erroné, c’est l’un des petits inconvénients de la lecture numérique : on ne voit pas la fin arriver !
Si vous aimez le soleil, les balades tranquilles, le souffle de la brise sur votre peau ( c’est l’effet que m’a fait ce livre), les oiseaux, les écritures délicates : ce livre est fait pour vous.
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La mer des lumières de Kenneth White | Le mot et le reste est publié dans la catégorie Récits de voyages avec le(s) Thème(s) : Le mot et le reste
Il serait plus que temps que je découvre Kenneth White! Ton billet alléchant m’en donne une belle occasion. Merci!
Oui, il serait plus que temps 🙂
Très jolie parenthèse ! Je comprends ton plaisir !!
Un pur moment de bonheur… Je viens de me commander « Lettres de Gourgounel » donc bientôt départ pour l’Ardèche avec Kenneth 🙂
J’ai toujours « les cygnes sauvages » dans ma pal, je vais commencer par là…
Si c’est chez Le mot et le reste…
oui, aucune excuse 🙂
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