La gloire de mon père de Marcel Pagnol


Rédigé le 3 mai 2012

Premier paragraphe:
Je suis né dans la ville d’Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers. Garlaban, c’est une énorme tour de roches bleues, plantée au bord du Plan de l’Aigle, cet immense plateau rocheux qui domine la verte vallée de l’Huveaune. La tour est un peu plus large que haute : mais comme elle sort du rocher à six cents mètres d’altitude, elle monte très haut dans le ciel de Provence, et parfois un nuage blanc du mois de juillet vient s’y reposer un moment.

Résumé de La gloire de mon père

Un petit Marseillais d’il y a un siècle : l’école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père… Lorsqu’il commence à rédiger ses Souvenirs d’enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s’éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus. La Gloire de mon père. dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l’avènement d’un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine la timide maman, l’oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius. César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d’école primaire… Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu’ils deviennent un film. C’est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l’écrivain. le réalisera.  » Je suis né dans la ville d’Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers.  »

Morceau choisi :

« Et dans mes petits poings sanglants d’où pendaient 4 ailes dorées, je haussais vers le ciel la gloire de mon père en face du soleil couchant »

Pourquoi ce livre ?
Parce qu’il me fallait une lecture « doudou » pour m’aider à affronté la tourmente de l’Aubrac quand la laquelle je me trouvais !

Mon avis :

« Je suis né dans la ville d’Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers.  »

J’adore cette phrase, dès que je l’entends, ou la lis, je vois le Garlaban , la garrigue, les odeurs de thyms, de romarin, j’entends les cigales et je sens le soleil chauffer ma peau. J’ai vu le Film des 10 ène de fois, mais je n’avais jamais pris le temps de lire le livre, quel pur bonheur ! Je l’avais emmener dans mon kindle lors de mon périple, et vu les conditions climatiques dans lesquelles on avançait la journée qu’elle plaisir de retrouver Pagnol le soir bien au chaud dans mon duvet. J’ai pu aussi me rendre contre que le Film était une adaptation parfaire du livre, et les images défilait tout du long de ma lecture. J’ai vraiment été ravie d’enfin prendre le temps de le lire.

J’ai aimé : Tout !
Je n’ai pas aimé : Rien !!
Je vous le recommande ? : Ouiiiiiiii!

La gloire de mon père

6.00 €
9.5

L'ECRITURE DE L'AUTEUR

9.5/10

L'HISTOIRE

9.5/10

Infomations

  • Editions de Fallois; Édition : Student (25 août 2004)
  • 219 pages

2 commentaires

  • Eeguab
    24 novembre 2012 à 22 h 04 min -

    Toujours un vrai plaisir de lecture,Pagnol.

    • Chinouk
      25 novembre 2012 à 18 h 54 min -

      oui, c ‘est vrai. J’ai hâte de lire les 2 suivants

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