Pulp De Charles Bukowski
Rédigé le 18 janvier 2021
Premières phrases du livre :
C’était encore mon bureau. Mais plus pour longtemps, puisque j’étais en fin de bail et que McKelvey devait fignoler les derniers détails de mon expulsion. Vu que l’air conditionné avait rendu l’âme, il y faisait aussi chaud qu’en enfer. Une mouche se traînait sous mon nez. D’une chiquenaude bien appuyée, je la rayai du tableau, et j’étais en train de m’essuyer les doigts sur mon pantalon quand le téléphone sonna.
Pourquoi ce livre
Comme je vous l’ai dit, il y a quelques chroniques, j’ai l’envie de découvrir plus en détail l’œuvre de Charles Bukowski, car mes deux précédentes lectures de l’auteur ont été de très belles découvertes. Aujourd’hui, avec Pulp, je découvre son dernier roman. Bukowski est décédé peu de temps après l’avoir achevé.
Louis-Ferdinand Céline n’est pas mort en 1961. On l’a aperçu à Los Angeles. Et une pulpeuse créature qui n’est autre que la Mort charge un «privé» minable, Nick Belane, de le retrouver : « Je veux m’offrir, dit-elle, le plus grand écrivain français. » Ainsi commence l’ultime roman du génial et intenable auteur des Contes de la folie ordinaire et d’Au sud de nulle part. Une enquête échevelée, jalonnée de saouleries et de cadavres, d’autant plus compliquée que le malheureux Belane doit aussi retrouver le Moineau écarlate et pister une nommée Cindy qui roule en Mercedes rouge…
Bon, alors, comment vous dire que je suis complètement passé à côté de ce dernier roman de l’auteur ! Dès les premiers chapitres je me suis dit : mais qu’est ce que c’est que cette histoire! je n’y comprenais rien du tout. Que Louis-Ferdinand Céline ne soit pas mort passe encore, mais comment ça la Mort le cherche ? Et puis cette histoire de Moineau écarlate qui n’a ni queue ni tête (pardon pour le jeu de mots)… Avant de comprendre tant bien que mal que ce roman n’est pas à prendre au premier degré, mais est plus une histoire métaphorique.
Au début du roman, j’étais ravi de faire la connaissance de Nick Belane, un détective un peu (beaucoup) paumé comme je les aime, qui était en train de remonter la pente avec trois gros contrats assez juteux qui venait de tomber. J’étais encore plus contente quand petit à petit j’ai compris que ces trois affaires étaient liées, cela me promettait de belles heures de détentes, mais très vite tout est devenu WTF ! Beaucoup trop barré pour moi. Des extraterrestres qui sortent du plafond ? Non merci Buko !
Et là j’ai décroché ! Je n’ai pas du tout adhéré à ce que l’auteur me proposait. Pourtant on retrouve ici les thèmes fétiches de l’auteur tels que l’alcool, les courses de chevaux, le sexe, son écriture assez brute de décoffrage, même le postier;) Je suis allée au bout de ma lecture, car c’est Bukowski, mais je dois avouer que j’ai souffert et j’ai mis un temps fou à terminer ce petit livre qui m’a d’ailleurs créé une belle panne de lecture par la suite.
En revanche, je n’exclus pas de le relire dans plusieurs années quand j’aurai mieux avancé dans la découverte des écrits de l’auteur.
Bukowski, avec Pulp, a voulu écrire une parodie de roman noir, et rendre un hommage à la littérature de gare, mais cela n’a absolument pas fonctionné pour moi.
Si vous aimez Bukowski, n’hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de ce titre.
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Pulp De Charles Bukowski est publié dans la catégorie Lectures d’Amérique du Nord avec le(s)
j’ai probablement lu un extrait car je me souviens de m’être dit que cet auteur n’était pas fait pour moi apparemment il a fait du mieux mais je n’ai pas le temps, d’autres auteurs réclament mon attention !
Ah mais il ne faut clairement pas commencer pas celui-ci c’est sûr ! Après son écriture reste la même.