En descendant la rivière d’Edward Abbey – Gallmeister
Rédigé le 8 février 2021 ~ Coup de coeur Inside !
Premières phrases du livre
Cela fait maintenant vingt-trois ans que je navigue sur des rivières. Toujours dans le sens du courant, le sens facile et naturel. Le sens pris par Huch Finn et Jim, La Salle et Marquette, les mountain men John Wesley Powell et quelques centaines d’autres. En ce qui me concerne, ces navigations commencèrent près de chez moi sur la Crooked Crick dans les monts Allegheny de l’ouest de la Pennsylvanie. (Donc du mauvais côté de ces montagnes.)
Pourquoi ce livre
Je l’ai attendu tellement longtemps ce livre ! il était, à la base, prévu qu’il sorte l’année dernière, mais le premier confinement à eu raison de sa sortie ! Quand j’ai su qu’il était prévu pour ce début d’année, j’ai été doublement heureuse, car il y a quelques semaines à peine j’ai eu un énorme coup de cœur pour un roman d’Edward Abbey : Le feu sur la montagne. C’est donc avec un immense plaisir que je me jette sur cette nouvelle lecture avec la hâte de retrouver la belle écriture d’Edward Abbey.
Dans ce recueil de onze textes, Edward Abbey va nous raconter ses rivières, celles qu’il a descendues seul, en groupe ou avec sa dernière fille. Et pendant qu’il est sur son embarcation, il nous parle de Thoreau, de la faune qu’il a croisée, de la nature qui l’entoure, des dégâts de l’homme sur celle-ci. À travers anecdotes drôles et réflexions, parfois assez radicale, Abbey nous enchante avec son écriture belle, imagée, immersive. Ses descriptions de la nature sauvage sont enchanteresses. Cette immersion dans les Canyons de l’Ouest américain est une vraie bouffée d’oxygène.
Tous les textes de ce recueil m’ont parlé, excepté peut-être réponse à René Dubos, mais je ne connais pas encore ce monsieur c’est sûrement pour cela. Ses descentes de rivières, son expérience de garde forestier, ses prises de position activistes, mais plus que tout j’ai adoré qu’il me parle de Thoreau ! Ce premier texte est juste formidable, car non seulement il est passionnant (bon Ok, Thoreau est passionnant), mais l’approche qu’il nous propose l’ait tout autant, car j’ai eu l’impression qu’il me parlait de Thoreau comme si c’était une connaissance, je veux dire qu’il ne l’a pas mis sur piédestal comme beaucoup le font. Ses réflexions étaient très intéressantes.
Si vous avez envie de changer d’air, j’ai le livre qu’il vous faut ! « En descendant la rivière« , confirme mon attachement à l’écriture d’Edward Abbey (et à sa traduction par Jacques Mailhos !), car il faut savoir que mon vieil exemplaire de Désert solitaire m’est tombé des mains avant la fin !
Je vais donc poursuivre ma découverte de ce fabuleux auteur chez Gallmeister et j’espère qu’ils continueront d’éditer les nombreux textes inédits de celui-ci.
Powered by Contextual Related Posts
Pour recevoir les nouvelles chroniques du blog et ne rien louper !
En descendant la rivière d’Edward Abbey – Gallmeister est publié dans la catégorie Lectures d’Amérique du Nord avec le(s) Thème(s) : coup de coeur, Nature Writing
je n’ai pas gardé les anciens car je n’avais pas accroché au style
si tu as lu Sur la route et en cuisine avec mes héros de Rick Bass, il parle d’Abbey
Oui, le Bass est génial, on y croise beaucoup de beaux monde 🙂