Paradise Garden de Elena Fischer

Premières phrases du livre :

Ma mère est morte cet été.
Une chanson à la radio n’était plus qu’un bruit et pas une invitation à chanter, même si aucune de nous ne connaissait les paroles ? Une averse n’était plus que la météo et pas une occasion de se précipiter dehors et de danser pieds nus dans une flasque. Ça paraît poétique, mais seulement sur le papier. Quatorze ans, c’est un age de merde pour perdre sa mère.

Pourquoi ce titre :

J’aime les romans d’apprentissage et les road-trips, et Paradise Garden réunit les deux. En plus, j’aime beaucoup les jeunes héroïnes publiées chez Gallmeister. Paradise Garden d’Elena Fischer a vraiment tout pour me plaire.

Résumé :

Billie, 14 ans, franchit rarement les limites de la cité, où elle vit seule avec sa mère, Marika. Même si à la fin du mois, elles peuvent à peine s’offrir des pâtes au ketchup, la vie est heureuse dans leur petit appartement. Billie n’a jamais connu son père. Mais depuis qu’elle est petite, l’imagination de Marika et son grand coeur illuminent son monde. Un jour, cependant, elle reçoivent la visite importune de la grand-mère de Billie. L’ambiance se tend à la maison et un drame ne tarde pas à survenir. Dévastée et seule, Billie décide de s’en aller dans leur vieille Nissan à la recherche de ce père qu’elle n’a jamais connu. Peut-être découvrira-elle également pourquoi elle rêve toujours de la mer, même si elle n’y est jamais allée.
Entre roman d’apprentissage et road-trip inspiré, Elena Fischer signe un premier roman porté par une jeune héroïne bouleversante.

Mon avis :

Avec Paradise Garden d’Elena Fischer, nous faisons la connaissance de Billie, 14 ans. Billie vit seule avec sa mère dans un petit appartement. Elles n’ont pas beaucoup de moyens, mais elles sont heureuses et rêvent d’un grand voyage mère-fille.
L’arrivée de la grand-mère de Billie dans leur petite bulle va bouleverser leur quotidien. L’ambiance à la maison change radicalement… et un drame survient.
C’est alors l’occasion pour Billie de partir sur les routes. Elle rêve de voir sa mer et de retrouver son père.
Encore une fois, Gallmeister nous propose une héroïne attachante. Comment ne pas être touché par Billie et sa maman Martika ?

Le roman est raconté à la première personne, du point de vue de Billie, ce qui nous rend très proches d’elle. On ne peut que s’attacher à cette chouette gamine.
L’écriture d’Elena Fischer est fraîche et très addictive. Impossible de laisser Billie sur un coin de table !

Les thèmes abordés sont variés : les relations mère-fille, le deuil, ou encore la quête d’identité… mais l’autrice ne tombe jamais dans le pathos, bien au contraire !

En résumé

Un premier roman lumineux, émouvant sans jamais être larmoyant.
Je ne peux que vous le recommander.
Une autrice à suivre de près !