Petites histoires de Ouessant
Rédigé le 28 octobre 2012
Petites histoires de l’île d’ Ouessant – Terre de Brume (29 mars 2007) – 93 pages- 5€ -Acheter Petites histoires de Ouessant
Qualifiée de « contrée du Bout-du-Monde » et réputée pour ses eaux meurtrières, Ouessant reste une île mystérieuse.
Ces Petites Histoires entraîneront le lecteur à la découverte de ses croyances et de ses coutumes, de ses contes et de ses légendes. Il y assistera à une demande en mariage, suivra les péripéties d’un véritable naufrage, rencontrera « Le gars qui fait lever la brume », la « Dame à la main d’or », des sirènes… et bien d’autres, issus de la fantasmagorie de la mer, la seule maîtresse en ces lieux.
Premier paragraphe :
J’étais, il y a quelques semaines à Ouessant . C’était, pour moi, un voyage de découverte avec tout ce que ce mot éveille d’impression vivez et fortes. J’abordais à l’île pour la première fois … Ce coin d’Extrême-Occident, de plus loin que le Bout-du-monde, exerçait sur mon imagination de pèlerin un attrait mystérieux. Ce ne fut pas sans une sorte d’émotion que je vis se dresser, par-delà les eaux toujours agitées du Fromveur, la vielle Eûssa ( Ouessant en Breton), pareille à une énorme table de pierre couronnée de gazon
Note : 9.5/10
Mon avis:
Je suis tombée par hasard sur ce petit livre, dans la maison de presse de Lampol, sur Ouessant. J’étais à la recherche de livre livres retraçant l’histoire de l’île pour poursuivre littérairement ma découverte de cette endroit magique.
Je ne connaissais pas du tout les éditions Terre de Brume, et ce fut une belle découverte. D’autant plus que d’autres titres m’attirent énormément dont celui sur les récits de phare et de Brocéliande
J’ai littéralement avalé ce livre qui nous propose un mixte de récit ancien, de tradition et de légende Ouessantines. Ce fut un pur bonheur que de retrouver pour quelques instants cette île donc je suis tombée amoureuse et d’y découvrir ses traditions comme le « Proella », par exemple, coutume qui propose une cérémonie funèbre qui accompagne l’annonce de la mort d’une personne disparue en me. Le disparu a le droit à un simulacre d’enterrement où lui seul manque, il est représenté par une petite croix en cire.
J’ai aussi appris qu’Ouessant, à l’époque, était dirigée par les femmes, les maris étant tous en mer, elles s’occupaient de tout.
Je vais de ce pas essayer de me trouver un ouvrage plus conséquent sur ses traditions et ses naufrages, car Ouessant est l’île des naufrages ce qui en fait un endroit très envoûtant.
Ce fut donc une très belle lecture que je vous recommande.
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C’est noté pour moi ! Ca fait bien (trop) longtemps que je n’ai plus lu un tel livre et j’aimerais beaucoup découvrir de nouvelles légendes et coutumes, donc pourquoi pas celles-ci.
bon choix 🙂
Je pense qu’on est rarement déçu par un livre concernant les spécificités bretonnes (Histoire, légendes, atmosphère … ) Livre qui m’intéresse 🙂
Effectivement, je ne vais pas de contre dire 😉