Comme souvent les statues d’Aurélien Nevers
Rédigé le 19 novembre 2015
Les autres s’endorment, et je meurs. Chaque nuit. Injuste, sans doute, terriblement injuste, mais, pour qui ? Cette question m’a longtemps poursuivie, mais, depuis mes seize ans, j’ai décidé qu’on m’accordait là un privilège inouï, que je ne m’expliquais pas, que je ne m’explique toujours pas.
5 Sens, une petite maison d’édition suisse m’a gentiment proposé de m’envoyer quelques livres de leur catalogue. Après avoir parcouru celui-ci, j’ai eu très envie de découvrir « Comme souvent les statues » dont le résumé m’a complètement séduite.
Je viens de tourner la dernière page de ce livre pas comme les autres. Que vous dire ? Je vous avoue que je ne sais pas si je vais réussir à vous en parler, car j’ai vécu (lu) ce livre comme un songe…
Dans cette histoire, on va suivre Gilles, un vidéaste douteux, qui part passer des vacances en Corse à la Faquaille, la somptueuse demeure de Barnabé, un écrivain célèbre. Gilles est le fiancé d’Irène, la fille de celui-ci. Irène est une attardée mentale, elle vit la vie à sa manière.
Lors de ces vacances, d’autres personnages vont venir agrémenter son séjour : Cybèle et Lucie, deux sœurs qui ne font qu’une aux yeux de leurs parents et deviennent Lucibelle. Stella, une jeune fille musicienne qui vit, elle aussi, dans son propre monde.
Dès les premières phrases, j’ai su que ce livre n’allait pas être comme les autres. Sans vous mentir, j’ai relu l’introduction plusieurs fois.
Cette histoire va nous être racontée par les différents Gilles qui se succèdent au fil des jours. Alors, non seulement Gilles m’est de suite apparu comme quelqu’un d’assez antipathique, mais en plus il n’est pas tout seul dans sa tête. Cela promet.
Je ne vais pas vous parler plus en détails de l’histoire, car franchement j’en suis incapable, je ne suis même pas sûre d’avoir vraiment tout compris, mais ce que je peux vous dire c’est que ce livre est vraiment, mais vraiment ( j’insiste) incroyable. Ce livre est un songe, une histoire réelle et irréelle à la fois. On navigue dans une brume permanente.
Tourner la première page de cet ouvrage, c’est faire une parenthèse dans votre vie, on ne peut le lâcher avant la fin. Ce livre est captivant par son originalité, l’écriture d’Aurélien Nevers est dynamique et enivrante. J’étais emportée à mille à l’heure dans le récit, et comme dans un rêve.
C’est une histoire pleine de poésie et d’amour que nous offre là Aurélien Nevers. Un livre qui sort vraiment de l’ordinaire avec son écriture assez surprenante
Même si cette histoire peut paraître déstabilisante au premier abord , je vous recommande cette lecture pas comme les autres. Pour ma part, je vais laisser passer quelques semaines et je retournerai voir Gilles et les Faquailliens.
Comme souvent les statues – Aurélien Nevers – 167 pages – 5 Sens Editions
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oh très étrange ! je viens aussi de finir un livre envoutant, j’adore quand ils nous font ce genre d’effets ! Bon, je note le tien, j’espère le croiser un jour en bibli
La couverture est en tout cas à ‘tomber par terre’!
la couverture est à l’image du livre !