Délivrance de James Dickey
Rédigé le 16 juillet 2018
Premières phrases
Elle se déploya lentement, contrainte de dévoiler ses couleurs, s’enroulant et se rabattant chaque fois que l’un de nous lâchait prise. Le terrain resta intraitable tant que nous n’eûmes pas posé nos quatre pintes de bière aux quatre coins, et la rivière put alors courir à travers les montagnes à deux cents kilomètres au nord.
Pourquoi ce livre ?
Voilà plusieurs années que j’ai ce livre dans ma bibliothèque. Plusieurs fois, j’ai tenté de m’y plonger, mais jamais je n’arrivais à passer les premières pages. Mais cette fois-ci, j’ai décidé que c’était la bonne, il le fallait bien, car il fait partie de mon challenge Nature writing America ! Avec tous les bons avis qu’a ce livre – et le nombre de fois où l’on me l’a recommandé —, j’étais presque sûre de passer un bon moment.
Lewis a envie de descendre en canoë la Cahulawassee. Une rivière, – et une Vallée – , qui vont être englouties par la construction d’un barrage hydraulique. Histoire d’aller voir les paysages qui vont disparaître, il propose à trois de ses amis, Bobby, Drew et Ed, de venir avec lui. C’est Ed, le narrateur, qui va nous raconter leur week-end en enfer. Un week-end qui va changer à jamais leurs vies.
Ils vont devoir affronter une nature hostile et faire des rencontres qu’ils auraient mieux fait d’éviter.
Je n’ai pas vu l’adaptation cinématographique de John Boorman, il va falloir que j’y remédie, même si je ne peux pas dire que j’ai beaucoup aimé ce livre.
J’ai eu beaucoup de mal avec le style d’écriture de l’auteur, ou du traducteur peut-être. Le manque de fluidité des phrases m’a beaucoup gênée au début.
Je n’ai pas réussi à compatir avec les malheurs des 4 compères. Il faut dire que j’ai entendu tellement de « bien » de ce livre, qu’il s’y passait un truc abominable, que j’en attendais sûrement trop. Et au final, arrivée à la fameuse scène, je me suis dite : tout ça pour ça ?
Je n’ai pas réussi à ressentir le suspense dans la traque.
En revanche, les paysages sont très bien décrits. La nature sauvage, les rapides, les espaces de bivouacs. On s’y projette facilement.
Je possède une édition J’ai lu de 1970, sans mention du traducteur. Il faut que je me renseigne pour voir si la version de chez Gallmeister est une nouvelle traduction.
C’est un livre qui avait tout pour me plaire, mais je suis complètement passée à côté
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Délivrance de James Dickey est publié dans la catégorie Lectures d’Amérique du Nord avec le(s)
Je ne sais pas quoi penser de ce livre… Je ne me suis encore jamais décidée à le lire alors que le résumé me plaît bien. Il y a quelque chose qui me retiens… J’avais vu un bout du film et je n’avais pas accroché. C’est peut-être ça!
Tu me diras si la traduction de Gallmeister est différente!
La traduction Gallmeister est bien différente, mais après avoir discuté avec une lectrice qui a lu la version Gallmeister, elle a eu aussi un peu de mal avec le style au début, cela doit donc provenir du style de l’auteur. Si je peux de donner mon avis, si tu n’as pas trop accroché au film, passe ton chemin, car moi j’ai limite plus aimé le film ( que je viens de visionner) qu’au livre.
Comme toi ce livre avait tout pour me plaire.
Alors je vais suivre ton conseil et laisser tomber 😉
J’ai lu la traduction chez Gallmeister, bien après avoir vu le film. Le style manquait de fluidité à mon goût. Pour une des rares fois, je trouve que le film surpasse le roman.
Bonjour, J’ai presque terminé le livre, celui avec la 1ère traduction, après avoir vu le film, que j’ai trouvé excellent et très beau. Je trouve au contraire ce livre très bien écrit / traduit, et je le recommande vivement. C’est une bel hommage à la nature et une critique de la vie moderne et de l’homme dit civilisé. Les descriptions de la nature sauvage frisent le lyrisme, je ne suis pas étonnée que l’auteur soit avant tout un poète.
Merci de ton avis… Je n’ai surement pas lu ce livre au bon moment car je n’entends que du bien à son sujet. je le relirais probablement.
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