Dernier meurtre au bout du monde – Stuart Turton
Rédigé le 25 octobre 2024
Premières phrases du livre :
« Il n’a pas d’autre moyen ? » demande Niema Mandripilias d’un air horrifié, à voix haute, bien que la pièce soit vide. Elle a la peau mate et une tache d’encre sur son petit nez. Ses cheveux gris descendent jusqu’à ses épaules, et ses yeux d’un bleu saisissant sont pailletés se vert. Elle semble avoir une cinquantaine d’années, et ce depuis quarante ans.
Pourquoi ce titre :
j’aime beaucoup l’inventivité de Stuart Turton. J’avais eu un gros coup de cœur pour « Les sept morts d’Evelyn Hardcastle « un roman très original, j’avais un peu moins aimé « L’étrange Traversée du Saardam ». Mais j’avais tout de même très envie de lire « Dernier meurtre au bout du monde », car le sujet m’intriguait beaucoup, et puis je pense que je lirai tout les titres de l’auteur, car il se renouvelle à chaque roman et ça j’aime !
En dehors de l’île, il n’y a rien. Plus âme qui vive. Un brouillard a envahi la Terre il y a bien longtemps, semant la mort sur son passage.
Sur l’île, la vie est idyllique. La paix et l’harmonie règnent chez les cent vingt-deux habitants, qui vivent de la pêche et de l’élevage.
Jusqu’au jour où l’un d’eux est retrouvé assassiné.
Pire encore, il se pourrait que ce premier meurtre commis sur l’île soit aussi le dernier. Car, au même moment, le système de sécurité
qui protège les lieux du brouillard s’est arrêté.
S’ils veulent sauver de l’extinction ce qui reste de l’humanité, les habitants doivent maintenant découvrir le coupable. Et il leur reste cent sept heures avant qu’il ne soit trop tard.
Dernier meurtre au bout du monde de Stuart Turton nous emmène sur la dernière île habitée de l’humanité (oui rien que ça!). Un brouillard mortel, rempli d’insecte a englouti le reste de la terre. Sur cette île, ne reste qu’une centaine d’habitants, dont trois anciens, des scientifiques à la longévité surprenante.
Tout est calme et bien régi sur l’île, chacun a sa place, son travail, tout se déroule pour le mieux jusqu’au matin où un meurtre est découvert. Ce meurtre va enrailler l’équilibre de leur vie tranquille.
D’autant plus qu’à la découverte de ce meurtre un compte à rebours a été lancé : si dans 72 H le meurtrier n’a pas été identifié, la barrière qui empêche le brouillard de toucher l’île sera désactivée.
Dernier meurtre au bout du monde est un roman post-apocalyptique qui, dès ses premières pages, m’a captivée. J’ai adoré découvrir l’univers construit par Stuart Turton, le fonctionnement de cette colonie, on ne peut s’empêcher de se poser des questions sur cette surprenante île et sur ces non moins surprenants — et docile — habitants.
J’ai dévoré les trois premiers quarts du roman, en revanche j’ai trouvé le dernier quart moins prenant et assez redondant. On va de suspect en suspect, c’est un peu lassant. Je m’attendais aussi peut-être à une fin un peu plus surprenante connaissant l’inventivité de l’auteur. La révélation m’a un peu déçue.
Il n’empêche que j’ai adoré retrouver, dans ce roman, l’écriture de Stuart Turton, il a vraiment une imagination débordante et ça, j’adore. Son écriture est fluide et complètement addictive, une fois lancée on ne peut pas lâcher notre lecture.
Le fait que chacun de ses romans nous emmène complètement dans un univers différent fait que je lirais tous ses livres avec un grand plaisir, d’ailleurs d’après ses dires son prochain sera un thriller classique ! j’ai déjà hâte.
Et vous ?
Powered by Contextual Related Posts
Pour recevoir les nouvelles chroniques du blog et ne rien louper !
Dernier meurtre au bout du monde – Stuart Turton est publié dans la catégorie Lectures étrangères avec le(s)