Devenir un homme de James Oliver Curwood

Premières phrases du livre :
Daniel Gourdon portait en son cœur l’amour de Dieu et, dans ce coucher de soleil de juillet qui dorait les solitudes canadiennes, tout semblait exalter sa croyance et sa fois. Fils et petit fils de coureur de rivières et de bois, Daniel avait hérité de leur humeur aventureuse, et c’était seulement dans les endroits sauvages et silencieux qu’il se sentait en accord parfait avec la nature, en une sorte de communion que n’approuvaient pas sans réserve ses bons maîtres, les pères de Sainte-Anne-de-Beaupré.

Pourquoi ce titre :
James Oliver Curwood est, avec Jack London, l’auteur qui a fait naître mon amour pour le Grand Nord et la littérature des Grands Espaces. Alors quand j’ai vu cette nouvelle sortie en poche chez les éditions Libretto proposée dans la masse critique de Babelio j’ai de suite postulé ! Finalement, il s’avère que j’ai déjà ce titre dans ma Pal en grand format paru aux éditions l’éveilleur sous le titre  » Au cœur des grandes solitudes ». Tant pis, la deadline de lecture de Babelio aura au moins l’avantage de me le faire lire rapidement ! J’espère qu’il sera un aussi beau coup de cœur que Grizzly.

Résumé :

Des pionniers du Grand Nord canadien arrêtent un soir leur route sur une rive inhabitée du lac Supérieur, en un point où les eaux dessinent cinq doigts harmonieux et décident d’y fonder une bourgade qu’ils nommeront Cinq-Doigts. À la suite d’un fait divers, obligé de fuir et traqué par une justice aveugle, Donald Mac Rae confie son jeune fils, Pierre, aux habitants qui l’adoptent. Pour le jeune adolescent, Cinq-Doigts est un paradis, même s’il n’oublie pas son père, qu’il retrouvera plus tard, brisé par son destin de hors-la-loi. La lutte contre l’injustice incarnée par un policier véreux fait de ce roman un western tragique où la nature s’exprime de la manière la plus extrême : tempêtes terribles, incendies géants… comme la prémonition d’une nature sauvage que l’on commence à mutiler.

Mon avis :

Dans « Devenir un homme » de James Oliver Curwood, nous allons faire la connaissance de la petite communauté de Cinq-Doigt. Un petit village qui tient son nom d’une rive du lac supérieur où les eaux dessinent cinq doigts. La vie suit calmement son cours dans cette bourgade, quand Donald Mac Rae, devenu hors-la-loi et poursuivit par un policier , confie son jeune fils Pierre à un ami qui vit dans ce village. À peine arrivé, Pierre va faire la connaissance de la jeune Mona, et son destin va basculer.

Devenir un homme de James Oliver Curwood est un livre doudou pour moi, car j’aime énormément la plume de Curwood. L’histoire se déroule dans un paysage grandiose, et l’auteur comme toujours nous le décrit à merveille.

La nature est au centre des romans de Curwood et y tient une très grande place. Ici, petit à petit, à Cinq-Doigt , l’homme empiète sur la forêt, certains s’en attristent d’autres s’en réjouissent, mais la nature tentera de reprendre ses droits.

Les personnages sont de vrais gentils, bon OK excepté un ou deux, et encore…

Je trouve que l’écriture de l’auteur est toujours enveloppée de douceur. Lire un Curwood est toujours significatif de passer un bon et doux moment.
Alors je ne peux que vous conseiller de découvrir « Devenir un homme » avec un bon plaid et une tasse de chocolat chaud.

Pour ma part, cette lecture m’a donné envie de me replonger dans l’œuvre de Curwood !