Éteindre la lune de William Boyle
Rédigé le 1 décembre 2024 ~ Coup de coeur Inside !
Premières phrases du livre
Cet été, une fois par semaine, Bobby Santovasco et son meilleur ami Zeke se rendent au-dessus de l’autoroute pour lancer des trucs sur les voitures qui prennent la sortie Bay Parway, près du centre commercial Ceasar’s Bay.
Bobby vient d’avoir quatorze ans. Zeke en a treize. Ils aiment voler des CD dans le magasin Sam Goody et des cigarettes à l’épicerie Augie’s, jouer aux jeux vidéo au sous-sol de chez Zeke.
Pourquoi ce livre : J’avais beaucoup aimé « Tout est brisé », le premier titre de William Boyle paru chez Gallmeister et un peu moins » le Témoin solitaire ». Je n’avais pas retenté de lecture de l’auteur depuis, mais la couverture (et le titre) Totem de « Éteindre la lune » est tellement belle que je me suis laissé tenter.
Et je ne l’ai pas regretté !
Bobby, quatorze ans, s’amuse à lancer des pierres sur des voitures. L’une d’elles touche une conductrice, qui perd le contrôle de son véhicule et meurt dans l’accident. Elle avait dix-huit ans et était la fille de Jack, un redresseur de torts mandaté par les gens modestes de son quartier pour intimider les escrocs et autres sales types. Quelques années plus tard, Jack s’inscrit à un atelier d’écriture dans l’espoir d’exorciser sa douleur, et noue avec la jeune femme qui l’anime, Lily, une relation quasi filiale. Mais il se trouve que le hasard des familles recomposées fait d’elle l’ex-belle-soeur d’un Bobby qui n’a rien perdu de sa capacité à s’attirer des ennuis.
Bobby et son pote Zeke ont quatorze ans, et pour se divertir ils s’amusent à jeter des cailloux, d’un pont, sur des automobilistes, sauf que l’un d’entre eux touche de plein fouet Amelia, 18 ans, qui perd le contrôle de son véhicule, et décède dans l’accident.
Jack ,le père d’Amelia, un bandit repenti, pour honorer sa fille qui rêvait d’écrire des livres, s’inscrit au cours d’écriture de Lily. Mais Lily n’est autre que la belle-sœur de Bobby. Lily et Jack vont se lier d’une très forte et belle amitié, qui va sortir celui-ci de son désespoir.
Éteindre la lune de William Boyle est un magnifique roman sur l’amitié, le deuil et la rédemption. William Boyle nous propose des personnages auxquels on ne peut pas rester indifférent. Jack m’a fait tellement mal au cœur…
L’écriture de l’auteur est limpide et le principe de nous conter le récit avec plusieurs narrateurs fait que les pages défilent toutes seules. On découvre cinq narrateurs qui petit à petit vont se rejoindre.
L’histoire est triste, mais elle est belle aussi, j’ai éprouvé beaucoup de tristesse pour Jack qui est devenu un gars vraiment bien, mais aussi pour Bobby qui tente de s’en sortir comme il peut. L’auteur ajoute un peu de « gangster » dans ce récit pour pimenter un peu nos émotions.
Le roman se passe à Brooklyn, un quartier qui tient à cœur à William Boyle, et où il situe toutes ses histoires.
Aprés avoir aimé «le témoin solitaire » , j’avais adoré « Tout est brisé « , mais je n’étais pas retourné vers l’auteur car une chose m’agace un peu chez lui : Il énumère sans arrêt les noms et N° de rue où se rendent ses protagoniste ! D’autant plus que dans ‘le témoin solitaire’ ( il me semble) les rues étaient écrites en lettre ! c’était imbuvable pour moi, ici elles sont écrites en chiffre cela passe mieux:)
J’ai eu un gros coup de cœur pour « Éteindre la lune » de William Boyle, et je pense que je vais me pencher sur ses anciens titres, car avoir deux coups de cœur sur trois lectures me fait dire que c’est un auteur qui me parle 🙂
Suis-je la seule à être agacée quand les auteurs décrivent les lieux à la rue près dans leurs romans ?
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Éteindre la lune de William Boyle est publié dans la catégorie Lectures d’Amérique du Nord avec le(s) Thème(s) : coup de coeur, Gallmeister