Les grandes marées de Jim Lynch chez Gallmeister
Rédigé le 14 février 2018
Premières phrases du livre :
« Très tôt, j’ai compris que lorsque vous racontez aux gens ce que vous observez à marée basse, ils pensent que vous exagérez ou que vous mentez, alors qu’en fait vous essayez simplement d’expliquer des choses étranges et merveilleuses, aussi clairement que possible. Le plus souvent, je minimisais ce que je voyais, car je ne trouvais pas de mots assez forts, mais c’est la nature même du milieu marin qui veut ça, ainsi que les rivages où j’ai grandi. »
Pourquoi Les grandes marées ?
J’ai découvert Jim Lynch il y a quelques semaines avec « Face au Vent ». Ayant vraiment apprécié l’écriture de l’auteur j’avais très envie de continuer à le découvrir, ce qui tombait bien, car les éditions Gallmeister ont eu la très bonne idée de sortir deux ouvrages de celui-ci en janvier dernier.
En lisant le résumé des grandes marées, je savais que ce livre me plairait et puis en voyant la magnifique couverture de l’édition Totem je me suis dit : il me le faut !
Miles, 13 ans, vit près d’Olympia dans l’état de Washington. Il est passionné par l’océan et les créatures marines. Tous les soirs, il sort en cachette et va explorer les trésors que la marée basse a laissés dans la baie du Puget Sound, tout près de chez lui. Avec son copain Phelb il a monté une petite entreprise et vend le fruit de sa pèche et ses trouvailles.
Miles est très petit pour son âge – on lui rappelle souvent-, ses parents sont sur le point de divorcer et il est éperdument amoureux d’Angie, sa voisine et ancienne baby-sitter. Il a une affection toute particulière pour Florence, une très vieille dame dont la maladie s’aggrave de jour en jour.
Une nuit, Miles va découvrir dans la vase une créature marine très rare, cette découverte va modifier le cours de son été.
Voilà un livre qui sent bon l’air iodé et l’insouciance de l’adolescence.
Les personnages qui entourent Miles ont une belle profondeur. Florence avec ses dons de médium, Angie, une jeune fille pas très bien dans sa peau et Phelb, son hurluberlu de pote.
Miles m’a beaucoup touchée, un bon petit gars très intelligent, mais complètement délaissé par ses parents qui se fichent totalement des activités de leur enfant.
« Si j’en avais vu plus que la plupart des gens, c’était uniquement parce que j’étais le seul à regarder. »
Dans les grandes marées, Jim Lynch a su nous initier à l’univers du monde marin tout en douceur. C’ est un livre d’une extrême délicatesse malgré les thèmes abordés : la maladie, le divorce, le mal être des adolescents.
L’écriture de l’auteur est poétique et agréable à lire. Ce livre est une petite parenthèse ensoleillée, qui passe aussi vite qu’un bel été.
Une lecture que je vous recommande, même si vous n’aimez pas le milieu marin, n’ayez pas peur, il se lit tout seul.
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Les grandes marées de Jim Lynch chez Gallmeister est publié dans la catégorie Lectures d’Amérique du Nord avec le(s) Thème(s) : Gallmeister
J’ai « face au vent » dans ma pal, mais je note aussi celui ci !
J’ai préféré celui-là à face au vent, mais les deux sont très très bien écrits !
Oh, l’extrait que tu cites et le résumé donnent furieusement envie ! Merci !
fonce 🙂 c ‘est un livre rayonnant !
Tiens, pourquoi pas! Je n’ai jamais lu l’auteur, ce qui semble être une lacune.
ben oui, tiens pourquoi ? 😉 Bon je le découvre aussi grâce à Gallmeister qui à eu la très bonne idée de rééditer ce livre et le nouveau de l’auteur.
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