Journal de la construction d’un phare de Robert Louis Stevenson
Rédigé le 5 juin 2023
Premières phrases du livre :
A partir du XIIIe siècle, le nom de Stevenson s’est rependu à travers toute l’Écosse, de l’estuaire du Firth of Forth au Firth of Clyde, sous les variantes de Stevinstoun, Stevensoun, Stevensonne, Stenesone et Stewinsoune. Il y apparaît comme toponyme à quatre reprise au moins.
Pourquoi ce titre :
Passionnée de phare, je lis tous les récits qui parlent de leur construction. Alors quelle ne fut pas ma joie quand j’ai appris que la maison d’édition Paulsen allait publier les carnets de bord du grand-père de Robert Louis Stevenson qui était un bâtisseur de phare ! Je me ferais, en même temps, un second avis sur l’écriture de Stevenson que j’avais moyennement apprécié avec ma lecture de « Voyage avec un âne dans les Cévennes “. De plus, je trouve la couverture du livre sublime.
Au large de l’Écosse, en mer du Nord, à la croisée de plusieurs routes maritimes, se trouve un récif meurtrier, où les navires s’abîment par dizaines. En 1807, un homme décide de mettre fin à cette malédiction. Ingénieur pour la Compagnie des Phares du Nord, Robert Stevenson se lance dans une entreprise périlleuse : ériger un phare sur un récif immergé vingt heures par jour. Trois années durant, dans des conditions chaotiques, il coordonne le chantier de Bell Rock. Animés par la volonté de rendre la mer plus sûre, ses hommes et lui luttent contre vents et marées pour mener à bien ce projet ambitieux.
En racontant l’histoire de sa famille et en publiant les carnets de son grand-père, Robert Louis Stevenson rend non seulement hommage à la dynastie de pionniers et de bâtisseurs dont il est issu, mais il révèle aussi au public une formidable aventure collective.
Un inédit de Stevenson en 2023 ? Et oui, grâce aux éditions Paulsen (vous ai-je déjà dit que j’adorai cette maison d’édition ?) c’est possible !
Avec « Journal de la construction d’un phare », Robert Louis Stevenson rend un bel hommage à son grand-père qui était un talentueux ingénieur bâtisseur de phare.
Le livre est découpé en trois parties : un état des lieux du patronyme « Stevenson’ en Écosse, avec des annales de la famille. Puis on commence à entrer dans le vif du sujet avec la découverte du fameux grand-père et sa carrière dans la Compagnie des phares du Nord et l’on finit par la retranscription, des carnets de bord de la construction du phare de Bell Rock.
Pour être complètement honnête, j’ai trouvé la première partie complètement inintéressante. Après, je ne suis pas une fan de l’auteur alors peut-être que d’autres l’aimeront.
C’est à partir de la partie deux que les choses deviennent intéressantes et la partie trois m’a littéralement passionné !
Avec un léger petit bémol sur le fait que le grand-père écrit dans ses carnets « l’auteur’ en parlant de lui, c’est un peu déstabilisant au début. Il est indiqué que Stevenson a un peu remanié le texte donc peut-être que cela vient de lui ?
En tout cas, le récit de cette construction nous montre l’incroyable chantier qu’est la construction d’un phare en pleine mer, sur un îlot rocailleux battu par les vents, et recouvert plusieurs fois par jour par la marée !
Le texte s’achève un peu brusquement à mon gout, il me semble avoir lu quelque part que c’était un récit inachevé, j’aurais bien aimé que l’auteur nous en donne la cause.
En conclusion, malgré un premier chapitre sans intérêt ( pour moi), ce livre est un beau témoignage, qui retranscrit bien la difficulté et la dangerosité qu’est la construction des phares en mer. Ces bâtisseurs qui mettaient leur vie en péril pour sauver celle des autres.
Et note à moi même : il faudrait tout de même que je me décide à lire l’île au trésor !
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