L’école buissonnière de Nicolas Vanier
Rédigé le 2 juin 2017
Premières phrases du livre
Alors que le soir venait, une brume grise et basse exaltait de la terre brûlée par le soleil du torride été et le cervidé émergea du taillis. Sa silhouette dont les contours dansaient dans l’épaisse vapeur donnait l’impression de nager entre deux eaux.
Pourquoi ce livre
C’est toujours un grand bonheur pour moi d’ouvrir un livre de Nicolas Vanier. Étant fan de ses aventures depuis ses débuts, je me procure toujours sans attendre ses récits d’aventures.
C’est donc avec grand plaisir que j’ai accepté la proposition des éditions XO lorsqu’ils m’ont demandé si j’étais intéressée de recevoir ce livre qui a été écrit d’après le scénario du film « L’école buissonnière » de Nicolas Vanier et Jérôme Tonnerre qui sortira en salle en octobre 2017.
Cette fois-ci, ce n’est pas dans le Grand Nord, mais en Sologne que Nicolas Vanier nous emmène, chez lui dans cette région qu’il chérit tant et où il a grandi.
Nous allons y faire la connaissance de Paul, 12 ans, un petit garçon parisien. Son père devant partir installer une ligne de chemin de fer en Algérie française (nous sommes en 1920), il n’a pas d’autre choix que de laisser Paul en nourrice chez Célestine, l’ancienne nounou de feu sa femme. Célestine travaille dans un grand domaine, pour un comte en Sologne.
Paul qui n’a jamais quitté la région parisienne va découvrir les joies de la vie au grand air.
Nous allons suivre le petit garçon dans sa découverte de la vie en pleine nature. Il va apprendre la pêche, la chasse. Il va se lier d’amitié avec Totoche, un braconnier qui va le prendre sous son aile. Et lui apprendre la forêt, il va devoir subir les foudres de Borel, le pas très sympathique mari de Célestine.
Certains secrets vont être dévoilés au grand jour et vont changer la vie du petit Paul.
Quel pur moment de douceur, ce livre ! « L’école buissonnière » est un livre doudou, l’on se sent tellement bien entre ses lignes que l’on n’a pas envie d’en sortir.
Nicolas m’a transportée dans cette Sologne que je ne connaissais pas. Son écriture est douce et réelle. Les descriptions des paysages sont très réalistes. J’y étais, moi dans cette forêt avec Paul et Totoche.
« L’école buissonnière » est un livre initiatique rempli de tendresse et même si l’on devine la fin assez vite, cette lecture fut pour moi un pur moment de douceur.
Le film éponyme sort à l’automne, j’ai hâte de retrouver les personnages d’autant plus que le casting est assez prometteur : François Cluzet (Totoche), François Berléand ( le comte) , Eric Elmosnino ( Borel)
En attendant la sortie du film, je vous propose de regarder une ITW de l’auteur.
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L’école buissonnière de Nicolas Vanier est publié dans la catégorie Lectures francophones avec le(s)
Je m’amuse, pour moi la Sologne c’est juste là! (et gare aux sangliers si tu roules de nuit…)
🙂 oui c ‘est vrai que c’est chez toi 🙂 Ici aussi on a des sangliers et autres bestioles qui aiment se promener sur les routes la nuits 🙂