Quinze jours dans le désert d’Alexis de Tocqueville
Rédigé le 2 mai 2012
Premier paragraphe:
Une des choses qui piquaient le plus vivement notre curiosité en venant en Amérique, c’était de parcourir les extrêmes limites de la civilisation européenne et même, si le temps nous le permettait, de visiter quelques-unes de ces tribus indiennes qui ont mieux aimé fuir dans les solitudes les plus sauvages que de se plier à ce que les blancs appellent les délices de la vie sociale.
Mais il est plus difficile qu’on ne croit de rencontrer aujourd’hui le dessert. Partis de New York et à mesure que nous avancions vers le nord-ouest, le but de notre voyage semblait fuit devant nous. Nous parcourions des lieux célèbres dans l’histoire des Indiens, nous traversions des vallées qu’ils ont nommées, nous traversions des fleuves qui portent encore le nom de leurs tribus, mais partout, la hutte du sauvage avait fait place à la maison de l’homme civilisé ; les bois étaient tombés, la solitude prenait une vie.
Pourquoi ce livre ?
J’aime beaucoup la collection voyage de Folio. J’ai acheté ce livre à Montpelier au retour de mes 15 jours de Rando de l’Aubrac à l’Hérault. 15 jours où nous n’avons pas croisé beaucoup de monde, le titre m’a donc interpellée.
Alexis de Tocqueville entreprit à l’été 1831 ce voyage aux confins de la civilisation américaine. L’émerveillement et la crainte d’une nature encore vierge, et cette implacable urbanisation qui se met en marche vers l’ouest, lui inspirent un récit d’une contemporanéité saisissante. Entre Indiens et pionniers, forêts sauvages et rivières profondes, Quinze jours dans le désert fait revivre le mythe de la frontière.
Ce récit est celui d’Alexis de Tocqueville, partis avec on ami Gustave de Beaumont, découvrir les espaces vierges et les Indiens du Nouveau Monde, un peu échaudé par la région de Detroit il décide de s’enfoncer dans les espaces non habiter du Michigan pour attendre Saginaw, dernière frontière de la civilisation. Avec 2 Indiens, pendant 15 jours ils cheminent vers cette dernière frontière.
Ce récit est très (trop) succinct à mon gout, et m’a laissée sur ma faim. Je ne pas trop compris le but de son voyage, si but il y avait ! Il voulait voir les indiens, il les a vus et ben quoi?? Il voulait aller à Saginaw, il y est allé et il est reparti – Stop !
C’est plus qu’officiel, je n’aime réellement pas les récits courts.
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