L’opera Alpin – traversée des Alpes de Gerard Guerrier
Rédigé le 25 mars 2015
L’opéra alpin est le récit d’une traversée des Alpes hors des sentiers battus. Des forêts profondes de Neuschwanstein, en Bavière, aux collines parfumées de Bergame en Italie, l’auteur et sa femme ont tracé un itinéraire unique à leur convenance, loin des routes et de l’urbanisation. Un tracé assez technique : 400 km et 32 000 m de dénivelé positif et négatif en 23 jours. L’auteur sait de quoi il retourne puisqu’il s’agit de Gérard Guerrier, qui n’est autre que le directeur ( ex à l’heure où j’écris ses lignes) de la très grande agence de trekking : Alibert voyage.
Leur randonnée coïncide avec le début d’un voyage en Russie pour leur plus jeune fils, qui est guide de trekking.
Celui-ci va contacter son père à l’aide de son téléphone satellite, pour s’informer de la météo. Tout est inondé là-bas, il s’apprête à traverser une rivière en crue et promet de rappeler son père dès qu’il est de l’autre côté, chose qu’il ne fera pas.
Ce trek va être placé sous le signe de l’attente et de l’angoisse, car à mi-chemin Gérard (Léo?) va faire un rêve tellement violent qu’il le pense prémonitoire.
Voilà un livre qui m’a emportée, malgré quelques petits problèmes linguistiques au démarrage. L’écriture de l’auteur est agréable. J’ai eu envie d’écrire « fluide » mais elle ne l’a été qu’en partie pour moi, car j’ai un reel problème avec les mots germaniques : je bloque comme pas possible dessus. Et forcément vu l’emplacement géographique de la randonnée et la nationalité de la femme d el’auteur qui est allemande, il y en a quelques uns dans le texte.
Le site choisi pour le départ est magnifique puisqu’il s’agit du célèbre château de Neuschwanstein, construit par Louis II de Bavière.
Les paysages ont l’air sublimes, et une telle marche loin des sentiers battus me plaît énormément (dans l’idée) même si personnellement je ne m’engagerais jamais dans ce genre de trek, parce que j’aime avoir l’esprit libre pour apprécier le moment présent, et j’aime la sécurité d’avoir le sentier tracé dans mon guide ou sur le terrain. Partir droit dans la pente et se dire : j’espère que ça passera, il faut en vouloir quand même (même si Gérard avait fait des repérages sur internet avant de partir).
J’ai appris une chose dans ce livre: que le mot dénivelé pouvait être féminin! L’auteur dit : la dénivelée, cela sonne étrange à mes oreilles.
Une autre chose m’a posé problème : le prénom du couple ( l’auteur et sa femme donc) dans le livre il s’agit de Éva et Léo, alors que l’auteur s’appelle Gerard et sa femme Brigit ! Oui, je sais, il en faut peu pour me perturber, mais du coup je me suis demandée, tout au long de ma lecture, si ce livre était un roman ou bien un récit, comme je l’imaginais. Ce qui ne change rien à l’écriture en soi, mais j’aime bien savoir ce que je lis. Après vérification, il s’agit bien d’un récit.
L’opéra Alpin est le second livre de la collection voyage en poche de Transboreal que je lis, une collection que j’aime beaucoup, pour son prix poche qui n’enlève rien à la qualité de l’objet livre.
Un livre que je ne peux que vous recommander. Si les mots compliqués étrangers vous gênent, faites comme moi : glissez dessus. Attention quand même à bien rester sur le sentier, sinon la chute est garantie 🙂
L’opéra alpin : A pied de la Bavière à Bergame – Gérard Guerrier – Editions Transboréal Voyage en poche (23 janvier 2015) – 272 pages – 9.90€ Acheter L’opéra alpin
Powered by Contextual Related Posts
Pour recevoir les nouvelles chroniques du blog et ne rien louper !
L’opera Alpin – traversée des Alpes de Gerard Guerrier est publié dans la catégorie Récits de voyages avec le(s) Thème(s) : Transboréal
Je connais cette collection à ‘petits prix’… Bonne idée, j’espère en voir plus lors d’un prochain salon
Comme j’ai fait allemand seconde langue, pas de souci pour les noms germaniques, mais comme toi les prénoms m’auraient tourneboulé dans la tête (j’ai déjà lâché un bouquin à cause d’un prénom arrivant sans crier gare…)
Perturbant ces prénoms Je n’en étais pas à lâcher le livre, mais du coup, ça m’a titillée tout du long. Je ne voulais pas aller chercher l’info avant d’avoir fini le livre de peur de tomber sur des chroniques ou ITW de l’auteur me spoliant. Bien que le spoil dans un récit de voyage ce n’est pas dramatique. J’avais surtout peur d’apprendre que finalement ce n’était pas un récit, mais un roman, ce qui change tout à mes yeux.
Ton avis donne vraiment très envie 🙂 Bravo !
Merci 🙂 j’aime beaucoup ce que fait cette maison d’édition.
Cher Chinook…
L’explication est simple (mais il ne faut pas le répéter). Le vrai nom de Birgit est Eva-Birgit et mon véritable prénom est Gérard-Léopold… Dans le livre, j’ai choisi Eva et Léo comme prénoms, pour prendre un peu de distance avec notre histoire. Cela me permettait de dire à Birgit (j’espère qye vous suivez…): « Mais non, il ne s’agit pas de toi… ».
Gérard Leopold
ps: on dit indifféremment la dénivelée ou le dénivelé. Mais depuis tout petit, j’ai été habitué à dire la…
Merci Gerard (Léo 😉 ), de votre message et surtout merci de m’avoir apporté des éclaircissements sur vos prénoms.
Effectivement, prendre du recul sur l’histoire n’était pas une mauvaise idée, pauvre Éva 😉
Promis je ne dirais rien. 😉
Bonjour, et donc ce livre qui m’a l’air bien sympathique ne fait il pas parti du challenge ‘récit de voyage’ lancé sur babelio ??? Je me sens un peu seule sur le post 😉
si si gloups 🙂
Privacy Overview