Two Rivers de T Greenwood
Rédigé le 13 octobre 2017
Premières phrases
On dit souvent que nos choix nous définissent ; certains sont simples, anodins, d’autres plus complexes. Ces derniers sont ceux qui nous empêchent de dormir, nous forcent à peser le pour et le contre, à distinguer le bien du mal. Ils nous obligent à examiner toutes les options qui s’offrent à nous, toutes les issues possibles. Mais qu’en est-il des décisions spontanées ? Celles qui n’ont pas bénéficié de la contemplation, celles faites avec les tripes plutôt qu’avec la tête ? Disent-elles mieux que les autres ce que nous sommes réellement ?
Pourquoi ce livre
Lorsque j’ai fait défiler la liste des livres proposés par la dernière Masse Critique de Babelio; je suis tombée en arrêt sur « Two Rivers, » car j’ai trouvé la couverture magnifique; puis en allant lire le résumé, la phrase de Bookpage « Un roman bouleversant sur la ségrégation raciale, dans la lignée de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee » m’a fait valider ma sélection ! Comment ne pas craquer ? C’est aussi la première fois que je vais lire un livre des éditions Milady en grand format.
« C’est à l’intersection des deux cours d’eau de Two Rivers que tout se passe. Car ces deux flux étrangement contraires se rejoignent à l’endroit le plus immobile au monde. Et dans ce calme absolu, ce qui devait arriver arrive : la petite rivière se fait prendre dans les bras du grand fleuve, convaincue ou forcée de l’accompagner dans son périple »
Harper élève seule Shelly, sa fille de 12 ans. La maman de celle-ci étant décédée à sa naissance. La vie de ce père protecteur se déroule tranquillement dans cette petite ville bien tranquille du Vermont.
Mais un jour, un accident de train se produit sur la rivière et l’arrivée de Maggie dans la vie de Harper va bouleverser la vie de ce père bien tranquille et faire remonter à la surface un événement traumatisant de son passé.
La citation du Sunday Age sur la quatrième de couverture résume assez bien le livre «Entre ces pages sombres, il se raconte une merveilleuse histoire d’amour et de pardon. »
Le livre va alterner passé-présent. Nous allons suivre Harper de nos jours, ainsi que depuis son enfance. Nous allons, par ce biais, faire la connaissance de ses parents, de ses amis et aussi de Betsy, la maman de Shelly. Avant chaque nouvelle partie du roman, vont nous être dévoilées des bribes d’une soirée d’automne de l’année 1968 , lors de laquelle un événement tragique est arrivé, qui va bouleverser la vie de Harper à jamais.
Dans ce livre, il va être question de ségrégation raciale, de la guerre du Vietnam, du Ku Klux Klan, mais surtout d’amour.
La construction du roman fait que petit à petit, nous allons découvrir toute l’histoire et nous rendre compte que finalement tout est lié.
J’ai trouvé que les thèmes forts de ce livre n’étaient que prétexte à cette histoire d’amour. C’est un peu dommage et pas ce à quoi je m’attendais finalement. J’ai eu parfois du mal à me situer dans l’espace-temps, je suis pourtant adepte de ce procédé en général, mais certains changements de chapitre m’ont un peu perdue.
Au final, je dirai que Two Rivers est une belle et triste histoire d’amour, très joliment écrite par Tammy Greenwood, une auteure que je vais continuer à suivre.
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